Sites naturels

La sablière

Le site est ouvert au public tout au long de l’année.

A compter du 17 septembre 2016, le site est intégré à un circuit, la balade “royale” à Réauville, circuit pédestre de 2km800, d’environ une heure, sans difficultés particulières, qui vous permettra de découvrir le patrimoine naturel et architectural de la commune.

La mise en scène est l’oeuvre de l’Office National des Forêts (O.N.F.).

Départ du circuit Place de la Paix (cimetière).

Plan sablière

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La glacière

Ce site est également intégré à la Balade “royale” à Réauville (voir ci-dessus).

Une nouvelle espèce de batracien a été remarquée à la glacière, le pelobate cultripède ainsi que deux plantes, la Damasonium alisma et la Sisymbrella aspera.

Respectez ces espèces rares.

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La Glacière dans les années 30 :

la-glaciere-dans-les-annees-30

Les zones humides

Deux des éléments constitutifs de la commune sont : le sable et l’eau.

En effet, sur le site de la Gaffe, vous pouvez découvrir de belles et vertes prairies alimentées par tout un réseau de canaux branchés sur le ruisseau qui accueille également le Castor et probablement l’Ecrevisse à pieds blancs. Vous pouvez observer les marais qui longent le ruisseau, emplis de Phragmites et Carex, mais aussi d’une aussi belle que rare saulaie à Saules cendrés.

Autour, sur les pentes, c’est la sécheresse de la Chênaie verte, et puis les garrigues à Thym, les Aphylanthes ou les Lavandes.

C’est cette mosaïque de biotopes agricoles et sauvages, secs et humides, qui est tout à fait remarquable. Par un parcours très bucolique, sur lequel vous pouvez observer une petite plante endémique (c’est-à-dire ne poussant qu’en un territoire local), le Tabouret précoce Thlaspi praecox, revenez ensuite vers la Glacière/Sablières, qui accueille elle aussi une très belle zone humide, repérable aux grands Scirpes faux-joncs, mais aussi à quelques indices comme les Saules et Peupliers ou les Eléocharis, toutes plantes hygrophiles. Cette mare est pourtant à sec actuellement ! C’est une mare temporaire qui réapparait rarement, mais régulièrement, et de façon assez impressionnante. Cette zone accueille en son sein une plante extrêmement rare : l’Etoile d’eau Alisma damasonium. En été, cela devient une espèce de prairie humide à Orlayas.

Puis, en retournant vers le village via la Sablière, ce sont les sables, bien entendu, qui vous accueillent, avec leur cortège singulier, comme le Plantain ligneux Plantago sempervirens, la Statice ou Armérie des sables Armeria arenaria.

Les dents de requins, témoignages archéologiques de la présence de la mer au tertiaire, sont aussi avidement recherchées et il n’est pas inutile de rappeler que, plus on en recueille, moins il en reste pour les suivants. A ce titre, les outils pour rechercher ou creuser sont interdits. Plusieurs autres plantes rares sont présentes sur le site comme Euphorbia chamacyse, Pseudognaphalum luteo-album, Lens nigricans, Xeranthemum inapertum, Lathyrus setifolius, Aegylops cylindrica, qu’une visite estivale permet de contempler sans souci !

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Les forêts de chênes

Document rédigé par René ROUX :

: notes-sur-les-chenes